No-Vox à l’offensive contre les violences basées sur le genre à Djékanou : Un dialogue communautaire pour briser le silence

Dans le village de N’dakouassikro, un vent de changement souffle. No-Vox Côte d’Ivoire, un mouvement citoyen ardent défenseur de la justice sociale et du droit foncier des communautés, s’attaque à un fléau qui gangrène la société : les violences basées sur le genre (VBG).

Armés de leur détermination et de leur engagement, les membres de No-Vox ont initié un dialogue communautaire, une initiative ambitieuse visant à briser le silence qui entoure les VBG et à mobiliser la communauté pour lutter contre ce phénomène inacceptable.

Le projet s’étend sur plusieurs jours, chaque étape étant cruciale pour sensibiliser et impliquer l’ensemble des acteurs de la communauté. Les équipes ont débuté par des séances de sensibilisation dans les ménages des villages de Bringakro et Nda-Dibykro.

Les mamans, véritables piliers de la communauté, ont été au cœur de cette première étape. Elles ont joué un rôle essentiel dans la sensibilisation des ménages, abordant un sujet souvent tabou avec tact, ouverture et empathie.

Le deuxième jour de sensibilisation a vu les dynamiques mamans se déployer dans les villages d’Abkro et de N’dakouassikro. Leur message porteur d’espoir et d’action a résonné dans chaque foyer, touchant les cœurs et les esprits.

Même les “grins”, ces lieux de rencontre privilégiés des hommes, n’ont pas été épargnés par la sensibilisation. Les mamans, armées de leur courage et de leur conviction, ont brisé les barrières et ouvert le dialogue sur un sujet trop souvent ignoré par les hommes.

L’initiative de No-Vox ne s’arrête pas là. Le dialogue communautaire se poursuivra dans les prochains jours, avec des ateliers de formation, des discussions publiques et des rencontres avec les autorités locales. L’objectif est clair : créer une synergie d’action et mobiliser l’ensemble de la communauté pour lutter efficacement contre les VBG.

Le combat contre les violences basées sur le genre est un combat de longue haleine. Mais avec des acteurs engagés comme No-Vox et des communautés prêtes à se mobiliser, l’espoir d’un avenir sans VBG se dessine peu à peu.

Ensemble, brisons le silence et bâtissons une société plus juste et plus respectueuse des droits de tous.