Les organisations paysannes : piliers de la résilience en Afrique de l’Ouest et au Sahel

En Afrique de l’Ouest et au Sahel, des pays comme le Bénin, le Tchad, le Burkina Faso et le Mali font face à des défis majeurs liés à la sécurité alimentaire, aux crises climatiques et à l’économie rurale. Une étude récente, menée par l’Afdi (Agriculteurs français et développement international), met en lumière le rôle vital des organisations paysannes (OP) dans ces contextes complexes.

Un rôle central dans le développement rural
Les organisations paysannes ne sont pas de simples regroupements agricoles. Elles représentent une force structurante pour leurs communautés. Grâce à leur structuration et à leur fonctionnement efficace, les OP :

• Contribuent aux politiques de développement en s’impliquant activement dans la conception et la mise en œuvre d’actions locales.
• Préservent la cohésion sociale, jouant un rôle d’équilibre dans des régions souvent marquées par des tensions.
• Soutiennent l’économie locale, même dans des zones enclavées ou touchées par des chocs environnementaux ou économiques.

Une réponse aux crises climatiques et environnementales
Dans un contexte où les effets du changement climatique sont de plus en plus ressentis, les OP jouent un rôle essentiel dans les transitions agroécologiques. Elles accompagnent les agriculteurs dans l’adoption de pratiques durables, réduisant la dépendance aux intrants chimiques et renforçant la résilience des systèmes agricoles face aux crises.

Des acteurs incontournables pour un avenir durable
Les OP représentent bien plus qu’une solution locale : elles incarnent une vision d’avenir pour l’agriculture en Afrique de l’Ouest et au Sahel. En soutenant ces structures, les gouvernements et partenaires internationaux contribuent à renforcer les bases d’une agriculture inclusive, résiliente et prospère.

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