La transition agroécologique est au cœur des enjeux agricoles actuels au Burkina Faso. Une étude réalisée par ULB-Coopération met en lumière l’état d’avancement de ce processus crucial pour une agriculture plus durable et résiliente. Grâce au score CAET (Caractérisation de la Transition Agroécologique) et à divers critères de performance, l’étude révèle des avancées prometteuses mais également des défis majeurs à relever.
Des avancées encourageantes
Certains agriculteurs burkinabés ont adopté des pratiques agroécologiques qui portent déjà leurs fruits. Ces exploitations modèles démontrent que la transition est possible, avec des impacts positifs sur les sols, la biodiversité et la productivité. Ces initiatives réussies offrent une feuille de route inspirante pour les autres exploitants et pour les politiques publiques en matière d’agriculture durable.
Des défis à surmonter
Malgré ces progrès, des obstacles importants subsistent. Parmi eux :
- L’utilisation persistante de pesticides non homologués, qui compromet la santé des agriculteurs et l’équilibre écologique.
- Des scores insoutenables pour certaines exploitations, reflétant la nécessité d’ajustements stratégiques pour consolider les acquis.
Ces constats mettent en évidence le besoin impérieux d’accompagnement technique, de sensibilisation et de politiques publiques renforcées pour surmonter ces défis.
Un appel à l’action collective
Les résultats de cette étude invitent à une mobilisation concertée des acteurs locaux, des institutions et des partenaires internationaux. Renforcer les pratiques agroécologiques passe par une meilleure formation des agriculteurs, une réglementation rigoureuse des intrants chimiques, et une valorisation des modèles réussis.
Ensemble, il est possible d’accélérer la transition agroécologique et de poser les bases d’une agriculture burkinabée durable et prospère.
Pour en savoir plus, télécharger le document complet via le lien suivant: https://bit.ly/3VryD4F